Vous avez le projet de poursuivre des études à l’étranger dans les domaines de l’astrophysique et des sciences spatiales ? Ce domaine passionnant connaît d’importantes évolutions avec des progrès considérables et des découvertes nouvelles dans la conquête de l’espace. À mesure que nos connaissances avancent, on se rend compte que l’univers est fascinant. Une offre de formation en masters est désormais disponible. Excellent niveau scientifique requis. 

Qu’est-ce que l’astrophysique ?

L’astrophysique est une discipline dérivée de l’astronomie. Elle étudie les propriétés physiques des astres, comme les planètes, étoiles, galaxies, comètes, mais aussi le soleil et la lune, afin de comprendre le fonctionnement de l’univers. Avec les progrès scientifiques, l’astrophysique est devenu un champ de connaissance pluridisciplinaire faisant intervenir la physique atomique et moléculaire, la physique nucléaire, la physique des particules, la théorie de la relativité générale, la physique des plasmas avec la MHD et bien sûr la physique quantique, la thermodynamique, la mécanique statistique et la chimie. L’astrophysique couvre de nombreux domaines tels que l’étude du système solaire, l’observation des étoiles et l’étude de leur structure interne et de leur stabilité, l’observation des galaxies et des quasars, la cosmologie ainsi que des aspects étroitement liés à la physique plus fondamentale tels que les astroparticules ou encore les ondes gravitationnelles. Concernant l’exercice du métier, pour opérer une classification des astres selon leur composition et leur éclat, l’astrophysicien doit avant tout faire preuve d’observation. Pour cela, il dispose d’instruments de mesure perfectionnés : télescopes captant la lumière visible et le rayonnement invisible émis par les astres (rayons gamma, X, rayonnement ultraviolet, infrarouge, ondes radio), interféromètres à miroirs multiples, mais aussi satellites et sondes spatiales qui transmettent des mesures non altérées par l’atmosphère terrestre, ce qui accélère encore les possibilités de découverte. Mais observer ne suffit pas. Comme tout chercheur scientifique, l’astrophysicien confronte les résultats de ses observations à ce que prévoit la théorie, pour comprendre la nature des astres et expliquer leur évolution. Il doit aussi définir et mettre au point les instruments qui lui permettront de progresser dans ses recherches. Côté études à l’étranger, il existe plusieurs formations de pointe, notamment en France

Pour des études en France, nous trouvons l’université Toulouse 3-Paul Sabatier qui propose un Master Sciences de l’univers et technologies spatiales qui se décline en 2 parcours : Astrophysique, sciences de l’espace et planétologie (ASEP)/Techniques spatiales et instrumentation (TSI). Le parcours Astrophysique, sciences de l’espace et planétologie (ASEP) forme des profils ayant les compétences pour travailler, que ce soit dans le domaine de la recherche fondamentale ou appliquée, publique ou privée, dans les domaines de l’astrophysique, de l’aéronautique, du spatial et de l’ingénierie physique. La première année du Master Sciences de l’Univers et Technologies Spatiales, parcours Astrophysique, Sciences de l’Espace et Planétologie, vise à compléter les connaissances en physique générale des étudiants issus des licences à dominante physique tout en proposant un début de spécialisation vers les domaines des sciences de l’univers et de l’espace que sont l’astrophysique, la planétologie, et les techniques spatiales. Dans ce contexte, l’ensemble des techniques utilisées pour construire une instrumentation adaptée à l’observation des objets astrophysiques et planétaires occupent une place prépondérante. Le premier semestre d’enseignement est essentiellement consacré à la consolidation des connaissances de physique générale utiles pour l’astrophysique et les techniques spatiales. Le second semestre est entièrement dédié à l’astrophysique, à la planétologie et aux techniques spatiales. Il se termine par un projet tutoré d’initiation à la recherche. La deuxième année du parcours SUTS-ASEP poursuit la spécialisation en astrophysique et en planétologie initiée en première année. Au premier semestre, l’étudiant se consacre à l’approfondissement de ses connaissances théoriques et expérimentales couvrant un large panorama de l’astrophysique contemporaine. Le second semestre est entièrement dédié à l’apprentissage du métier de chercheur sous forme d’un stage de 4,5 mois dans un institut de recherche. Cette formation est ancrée sur les formidables potentialités de recherche et d’instrumentation que possède le site toulousain : Institut  de Recherche en Astrophysique et Planétologie (IRAP), ONERA, SupAéro, CNES, Astrium … Le 2ème master proposé par l’université Toulouse 3 est le parcours Techniques spatiales et instrumentation (TSI). L’objectif de ce master est de former des étudiants de physique qui deviendront les acteurs de demain dans le domaine des sciences et techniques spatiales. La formation fournit une vue globale des techniques spatiales, introduisant les contraintes de conception spécifiques aux véhicules spatiaux, leur développement, leurs tests et leurs opérations. Le M2 Techniques Spatiales et Instrumentation (TSI) comporte 7 Unités d’Enseignement. Les six premières UE réalisées pendant le premier semestre introduisent les différents concepts théoriques et pratiques dont ont besoin les étudiants pour s’insérer dans le tissu de l’industrie spatiale. Le premier semestre permet d’acquérir 39 ECTS. La dernière UE, réalisée pendant le second semestre, correspond à la mise en pratique des connaissances acquises dans les UE précédentes. Elle correspond à un stage de quatre à six mois réalisé en entreprise si possible et pendant lequel les étudiants essaient de résoudre un problème rencontré par les industriels du monde spatial. Elle donne aux étudiants 21 ECTS. Au niveau de la langue d’enseignement, sachez que la quasi-totalité des cours est dispensée en anglais.

Toujours en France, l’université Paris Sciences & lettres-PSL propose un master Sciences de l’univers et technologies spatiales qui se décline en plusieurs parcours en M2 : Astrophysique-Dynamique des systèmes gravitationnels-Planétologie et exploration spatiale-Outils et systèmes de l’astronomie et de l’espace-International research. Ce master est affilié au programme gradué Astrophysique. Il ouvre des perspectives professionnelles sur les métiers de l’astronomie et de l’astrophysique s’appuyant sur une formation généraliste en physique ou mathématiques et les applications technologiques. C’est aussi une formation pour la recherche avec une poursuite en doctorat, ou pour être ingénieur dans le domaine public ou privé, en particulier comme chef de projet. La formation donne aussi une ouverture et une expérience de la recherche aux futurs enseignants et/ou dans les autres métiers, par exemple dans le domaine de la diffusion des connaissances et le journalisme scientifique. Enfin, tournons-nous vers des études en Belgique avec Liège Université qui propose un Master Sciences spatiales en langue anglaise. Il se décline en master à finalité approfondie et master à finalité spécialisée. L’orientation à finalité approfondie s’adresse davantage aux étudiants souhaitant mener une carrière de chercheur. La formation inclut de nombreux cours diversifiés, ainsi qu’un travail de fin d’études permettant de former efficacement les étudiants au métier de chercheur. Quant à la formation à finalité spécialisée, elle permet de développer des compétences et un savoir-faire à haute valeur ajoutée dans le secteur non-académique, en particulier au sein d’entreprises développant des applications spatiales ou exploitant des données à caractère spatial, ou encore au sein des agences spatiales. Une importante formation pratique vient compléter les connaissances théoriques : observations au moyen de télescopes dans un observatoire à l’étranger, traitement de données scientifiques au moyen de logiciels spécifiques, travaux en laboratoire (par exemple, en optique), stages à haute valeur ajoutée professionnalisante.