Ingénieur Cloud computing

  • Description du métier

En matière informatique, l’ingénieur Cloud computing est un professionnel de l’informatique en charge du stockage et de la gestion des données à l’extérieur de l’entreprise. Il est également affecté à la sécurisation de leur accès à partir des postes de travail, des tablettes ou smartphones. Ce spécialiste de la virtualisation des données externes accompagne les sociétés dans leur transformation vers le numérique. Il s’agit d’un profil assez polyvalent et qui s’occupe donc de plusieurs tâches : sécurisation des données sensibles dématérialisées ; optimisation des consommations d’énergie des data centers ; architecture logiciel / infrastructure ; gestion des  Big data (données massives) en tant que data scientist. Chef de projet, l’ingénieur cloud a la responsabilité de la relation entreprise cliente/fournisseur. Trois modèles de services sont à sa disposition : le SaaS (software as a service), le PaaS (platform as a service), et l’IaaS (infrastructure as a service). Les principales fonctions de l’ingénieur cloud computing sont :

  • Repérer les propositions des fournisseurs de logiciels
  • Scruter les offres des plateformes de stockage
  • Etudier les différentes solutions par rapport aux besoins de l’entreprise
  • Organiser des éventuels appels d’offres
  • Suivre la mise en œuvre des nouveaux systèmes intégrés à l’entreprise
  • Accompagner l’appropriation des nouveaux systèmes par les utilisateurs
  • Effectuer le suivi client / fournisseur

En clair, c’est un expert de la virtualisation des données massives en dehors de l’entreprise, et de leur stockage sécurisé sur des serveurs distants pour un accès depuis mobiles, tablettes ou postes de travail. L’ingénieur cloud computing accompagne de la sorte les entreprises dans leur mutation vers cette nouvelle tendance qui se généralise. Résumons : 

Les missions d’un ingénieur cloud s’articulent autour de trois grands axes :

 

Analyse et veille technologique

Afin de proposer l’offre la plus adéquate possible, il doit analyser avec minutie et rigueur les besoins du client. De même qu’il doit rédiger le cahier des charges et assurer une veuille technologique pour garantir l’optimisation des ressources en termes d’infrastructures.

Intégration dans l’architecture cloud

Une fois la partie analyse et veille établie, l’ingénieur peut alors mettre en place un pilote et contrôler la migration vers des solutions virtualisées dans le cloud. Il doit ensuite mettre en place des outils de surveillance permettant de garantir la disponibilité des infrastructures. Il doit également veiller aux accès et à la fiabilité des solutions qu’il déploie. Durant les phases d’évolution et de mise en production, l’ingénieur cloud participe aux validations des différents étapes.

Logistique et maintenance du système virtualisé

Une fois la solution bien avancée, l’ingénieur doit veiller à la bonne performance des infrastructures virtualisées, en détectant les éventuelles pannes ou dysfonctionnements. Et si nécessaire, les réparer. En fonction des évolutions technologiques du moment, l’ingénieur doit pouvoir proposer une maintenance évolutive et corrective des infrastructures.

  • Compétences requises d’un ingénieur Cloud computing

L’ingénieur cloud computing doit avoir d’excellentes compétences en informatique. Il doit maîtriser de nombreux outils numériques et langages informatiques

Solides connaissances en systèmes et architecture logiciels 

Environnements GNU/Linux, Microsoft Windows…

Services : Postfix, filtrage de contenu, Bacula…

Stockage : Apache 2, FreeRadius, Proftpd, Bind, MySQL, OpenLDAP…

Virtualisation : xen, KVM ou VMWare…

Base de données : architecture BDD, MySQL, NFS, DRBD…

Développement : PHP, Perl, liaisons SQL…

En outre, l’ingénieur Cloud doit être en capacité de comprendre les enjeux de l’entreprise et de définir au mieux les modalités du cloud les plus pertinentes et les mieux adaptées à son employeur. Il est donc essentiel qu’il dispose d’une réelle capacité d’adaptation, aussi bien au niveau des nouveaux procédés et nouvelles technologies qu’à l’évolution du schéma interne à l’entreprise pour laquelle il travaille. Enfin, dans le rôle qui lui est confié d’accompagner les néo utilisateurs de logiciels, il doit faire preuve d’un certain sens de la communication. Enfin, sens de l’analyse et curiosité sont requis pour ce poste. En effet, pour être le plus efficace possible, l’ingénieur cloud doit pouvoir analyser rapidement la solution la plus adaptée. Cela veut donc dire anticiper les éventuels problèmes techniques. Curiosité aussi car il doit sans cesse se tenir informé des évolutions technologiques et informatiques du marché afin d’adapter sa solution.

  • Quelle formation pour devenir ingénieur Cloud computer ?

Les ingénieurs cloud computing ont un niveau bac + 5 en informatique avec une spécialisation réseaux, cloud computing, systèmes distribués et autres spécialités.

Formations type

Niveau bac + 5 

Diplôme d’écoles d’ingénieurs spécialisées en informatique et réseaux, en intelligence artificielle ou big data

Master informatique : différents parcours : cloud computing; cloud computing & mobility; cloud computing et mobilité; cloud et réseaux / cloud computing and services (Université de Rennes en France à titre d’exemple)

MBA spécialisé en cloud business management (ECD Paris Business School pour des études en France)

Niveau bac + 6

Mastères spécialisés (MS) : parmi les spécialités, on trouve celle de : virtualisation et cloud computing 

  • Lieu d’exercice

L’ingénieur cloud computing travaille dans un contexte en perpétuelle évolution et créateur de nouveaux besoins pour les entreprises. Dans ce cadre, il est voué à évoluer dans un secteur prometteur. L’ingénieur cloud computing peut exercer aussi bien chez les prestataires du cloud qu’au sein des entreprises utilisatrices. Les cabinets de conseil et les opérateurs télécoms proposent également ce type de poste étant donné la croissance de la demande. Certains diplômés n’hésitent pas à monter leur propre cabinet. Le cloud computing est un marché émergeant avec des chiffres en constante progression. Il est donc annonciateur de belles perspectives pour les professionnels de la branche. Protection des données, simplification des procédures, réduction des coûts… le passage au cloud s’accélère dans les organisations qui traitent de plus en plus de data.