L e mot stage évoque souvent l’idée d’une période passée au sein de l’entreprise à réaliser différentes tâches souvent liées aux parcours académiques des stagiaires. Pourtant, une nouvelle forme de stage commence à se répandre parmi les jeunes étudiants : les stages humanitaires !

Quel apport sur le niveau personnel ?

Un stage humanitaire signifie partir en mission, au niveau local ou à l’étranger, afin de porter de l’aide aux plus démunis ou contribuer à un bien commun. C’est une opportunité pour se découvrir et concrétiser ses projets sociaux ou environnementaux. Ce qui permet à la personne de se sentir utile et de se débarrasser du stress engendré par la routine. L’apprentissage d’une nouvelle langue est aussi l’un de ces nombreux avantages. Le contact direct avec des gens d’une culture différente permet d’embrasser leur mode de vie et leurs coutumes. Ce qui rend d’ailleurs l’apprentissage de la langue beaucoup plus facile que les méthodes typiques.

Sur le niveau professionnel ?

Les missions humanitaires constituent aussi une contribution non négligeable à son parcours professionnel. Derrière chaque CV, il y’a un candidat qui cherche à se distinguer des autres pour décrocher un poste. Ces stages constituent donc un incroyable atout qui fait la différence. Passer par une telle expérience transmet au recruteur que vous vous dotez d’une personnalité ouverte et assez extravertie. C’est une preuve concrète des avantages personnels que vous avancer dans votre CV ou lors d’un entretien d’embauche.

Quand est ce qu’on peut partir en mission?

Ce genre de projets est souvent accessible aux jeunes âgés entre 16 ans et 25 ans. Cependant, ces chiffres peuvent varier pour certaines associations. L’Unicef à titre d’exemple propose des projets aux enfants de 12 ans. Les missions sont bien entendu adaptées à un ensemble de critères tels que l’âge par exemple.

Dans quel cadre partir?

Différentes méthodes sont disponibles pour entamer un stage humanitaire. Il peut être effectué dans un cadre universitaire comme il peut être fait de façon individuelle.

Individuellement par le biais d’une ONG :

Pour quelques semaines ou quelques mois selon vos dispositions. Une mission humanitaire peut être organisée par le biais d’une ONG (Organisation Non Gouvernementale) ou d’associations locales. Une journée de formation ou un entretien individuel sont obligatoires avant d’aborder une approche solidaire et volontaire. Certaines associations  demandent aussi une contribution financière à côté des autres frais que vous prendrez en charge (billets d’avion, formalité administratives, visa, assurance, vaccins…). Ce qui nécessite une grande motivation dont il faut faire preuve lors des entretiens individuels.

Pendant une année de césure ou un stage encadré par une école ou université :

Partir de 6 mois à 1 an est possible dans le cadre universitaire. Certaines écoles encouragent leurs étudiants à réaliser une année de césure (voir article consacré..) au milieu de leurs parcours scolaires pour partir à l’étranger en stage ou mission humanitaire. C’est le cas de certaines écoles d’ingénieurs ou de commerce mais aussi d’universités.
Concernant le financement, certaines écoles peuvent vous aider à financer votre mission, ou trouver des financements ainsi que vous orienter vers des organismes d’accueils.

Quelles destinations ?

Malheureusement, la liste de pays dans le besoin est longue. De très nombreuses associations viennent en aide aux pays les plus démunis. Il y en a même plusieurs par pays, chacune ayant un domaine de compétences ou une région particulière.
Bon nombre de ces pays pauvres sont en Afrique ou en Amérique centrale et du Sud (Chili, Pérou, Costa Rica) ou encore en Asie (Népal, Chine, Sri Lanka). Mais même en Europe, des pays sont dans le besoin d’une aide humanitaire (Roumanie, Moldavie).
Pourtant, avant de se lancer dans son projet, il y’a tout un ensemble de précautions à prendre en considération. Parfois, il peut être nécessaire de s’enregistrer au préalable à l’ambassade du pays d’accueil, afin de renseigner sur son projet et dates de l’intervention. Les indications des ministères des affaires étrangères sont aussi très utiles à travers des listes par exemple où figurent les pays à éviter vu les différents risques qu’encourent les bénévoles. Les procédures de visas ainsi que la protection sanitaire (les vaccins) sont aussi des éléments qu’il faut prévoir à l’avance.
Voici d’ailleurs quelques sites qui proposent des missions de volontariat ou des stages :