Vous poursuivez vos études en France, et cherchez une alternative pas chère (voire gratuite) aux logements universitaires classiques, tout en vous rendant utile? Découvrez donc ce concept qui consiste en l’échange d’un logement contre un service rendu. En effet, en tant qu’étudiant en recherche d’un logement, vous pouvez trouver refuge chez une personne âgée qui vous demandera, en échange, de menus services, de la compagnie, et plus rarement mais éventuellement, un loyer symbolique.
Le concept inédit du logement intergénérationnel consiste tout simplement et généralement en la cohabitation d’une personne âgée avec un étudiant, et ces derniers se rencontrent souvent via une association spécialisée dans le domaine, qui stipule aux deux partis les conditions de cette réunion, en vue de la rendre la plus harmonieuse possible.
la cohabitation intergénérationnelle est d’autant plus intéressante, car l’étudiant épargne de cette façon une marge assez importante sur son budget, et que la personne âgée profite d’une présence jeune et active.
On peut distinguer entre trois types de colocations intergénérationnelles
- la demeure gériatrique, où l’étudiant joue le rôle d’aide à domicile, s’occupant des tâches ménagères.
- l’auberge étudiante, où l’étudiant occupe simplement une chambre au sein du domicile, sans pour autant avoir à faire office d’aide à domicile. Cette formule peut nécessiter un contrepartie financière (quoique assez modérée). Il peut toutefois être tenu à tenir régulièrement compagnie à la personne âgée ou l’aider dans des tâches spécifiques.
- le gite néo-familial, où la logique don-contre-don est établie, et où l’étudiant cohabite avec le restes des membres du ménage dans une ambiance quasi-familiale, en s’occupant de certaines tâches au sein du logement. L’étudiant y est néanmoins assez indépendant et libre.
Critères de sélection
Si cette option de logement vous séduit, vous pouvez facilement y accéder en contactant certaines associations, en privilégiant bien-entendu les plus proches du lieu d’étude que vous projetez d’intégrer. Le processus de sélection se fait généralement sur dossier de candidature, suivi d’une période d’essai au début de la cohabitation pour s’assurer de la bonne entende des colocataires.
Voici une liste des associations qui proposent ce service :
Arras, Lille et alentours :
Générations et Cultures avec son dispositif de logement intergénérationnel « Un toit à partager« .
Bordeaux :
Vivre Avec
Logements gratuits
Cotisation : 30 €/an + 60 €/trimestre
Chambéry – Annecy – Aix-les-bains :
1 toit 2 générations
Logements gratuits
Cotisation :100 €/an
Drome Ardèche
AIDER
Ecosite du Val de Drôme
26400 EURRE
O4.75.40.99.24
secretaraiat@aider-initiatives.fr
Grenoble :
Di-Gi
Logements gratuits
Cotisation : de 100 € à 175 €/an en fonction de la date d’arrivée
Lyon :
ESDES Services Inter-générations
Logements gratuits
Cotisation à fixer
Montpellier – Nimes :
Concorda Logis
Logements économiques
Cotisation : 95 €/an
Nantes :
Nantes’Renoue
Deux formules différentes (gratuit et économique)
Cotisation : 200 €/an
Paris et région parisienne :
Réseau national ensemble 2 générations (Paris, Ile de France et régions)
Trois formules différentes (gratuit, économique, classique)
Cotisation : de 100 à 390 €/an selon la formule choisie
Le pariSolidaire
Deux formules différentes (gratuit et économique)
Cotisation : de 100 € à 350 €/an
Pays de Loire :
Le temps pour toiT
Logements gratuits
Cotisation à fixer
Toulon :
Génération logement solidaire
Logements : 30 à 150 €/mois
Cotisation : non
Toulouse :
Cohabit’âge
Deux formules différentes (gratuit et économique)
Cotisation : de 150 à 350 € en fonction de la formule
Tours :
Un toit en partage
Deux formules différentes (gratuit et économique)
Cotisation : 200 €
La Rochelle
La Rochelle Toit Partagé
6 bis, cours des Jarrières
17740 Ste Marie-de-Ré
Tél : 06.70.40.92.03
Quelques associations, comme l’ « Ar’toit 2 générations » vont plus loin, et étendent la possibilité d’accueil aux personnes handicapées ou aux familles qui ne peuvent pas s’occuper des enfants le soir.
Dans tous les cas, il faut cotiser à l’association organisatrice.