Les Centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (Crous) ont repoussé au 31 mai l’échéance pour les demandes de logement social étudiant. Pour ceux qui n’ont pas encore postulé pour ce type de logement, il est déjà trop tard pour ce faire. Toutefois, il existe d’autres solutions de logements qui sont la colocation, résidences privées, bureaux, logements sociaux ou intergénérationnels…
165 000 places sont offertes en résidence universitaire (Crous), mais les places sont très prisées, elles proposent soit une chambrette de 9 mètres carrés avec sanitaires communs, ou soit un studio de 25 mètres carrés tout confort, connecté, à deux pas des transports collectifs dans une ravissante résidence arborée.
Il est nécessaire de posséder un numéro d’identifiant national étudiant (INE) ou le numéro de base élèves académique (BEA) pour les lycéens.
Les candidats ont le choix entre quatre académies différentes, le dossier social étudiant doit être déposé avant la communication des résultats du baccalauréat, des examens d’admission et concours. Une grande disparité géographique en matière de logements étudiants existe.
Si certaines académies comme Rouen ou Montpellier se sont dotées d’un important parc immobilier pour loger les étudiants, en Ile-de-France, à Lille et à Lyon, l’offre est largement insuffisante.
A Créteil, le Crous loge seulement 3 % des étudiants de l’académie.

Les HLM accessibles aux étudiants : 

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Les habitations à loyer modéré sont également accessibles aux étudiants à condition de remplir les critères de ressources.
Au 1er janvier 2015, le plafond de ressources annuelles est de 23 127 euros pour une personne seule à Paris et de 20 107 euros en province . Il faudra donc présenter un avis d’imposition ou de non-imposition et remplir un formulaire Cerfa n°14069*02 . Une carte d’identité ou un passeport sont nécessaires pour remplir un dossier.
La demande doit être faite auprès de la mairie de la ville dans laquelle l’étudiant souhaite s’installer ou directement auprès des offices HLM du département. Les places sont rares dans les villes où le prix de l’immobilier est le plus élevé et le temps d’attente peut être long. Les heureux élus devront renouveler leur demande chaque année. En effet, le logement social étudiant n’accorde pas de droit de maintien à ses occupants.

Résidence étudiante privée : 

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Les résidences étudiantes privées sont un bon compromis entre les logements Crous et une location lambda. Ces habitations type T1, T2 ou T3 sont proposées à des prix un peu moins élevés que ceux du marché et peuvent permettre de toucher les aides personnalisées au logement (APL) si la résidence a une convention avec l’Etat . Elles sont meublées et équipées. Les démarches administratives sont les mêmes que pour le Crous (à la différence qu’il n’y a pas de critères sociaux) et s’effectuent sur le site des résidences. Mieux vaut s’y prendre le plus tôt possible, les demandes étant plus nombreuses que les appartements disponibles.

Vivre au bureau :

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Les bureaux ?
On compte cinq millions de mètres carrés de bureaux vides en France, dont 3,5 millions en Ile-de-France.
Pour ouvrir les immeubles vides aux milliers de personnes à la recherche d’un toit, la loi du 25 mars 2009 de Mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion (Molle) a autorisé, « à titre expérimental, un dispositif visant à assurer la protection et la préservation de locaux vacants par occupation par des résidents temporaires ». Il est donc possible d’emménager dans un bureau… pour un prix modéré.
Des sites comme celui de la société Camelot, se chargent de mettre en relation des entreprises disposant de bureaux vides et des personnes en recherche de logement.
Lire : A louer : logements dans des bureaux vides, 200 euros par mois

La colocation :

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La colocation est une option conviviale et alléchante souvent préférée par les étudiants. Le « contrat de colocation » doit être signé par le bailleur et les différents colocataires, de manière à ce qu’un étudiant ne soit pas garant du loyer des autres, en cas de départ prématuré de l’un d’entre eux notamment. Par ailleurs, il est possible de toucher des APL même en colocation, si le logement est conventionné.

Logement intergénérationnel :

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Une chambre gratuite ou à prix réduit en échange de quelques services, c’est l’offre du logement intergénérationnel, autrement appelé « Un toit, deux générations ».
Le principe : l’étudiant habite chez une personne âgée, à moindre frais, en contrepartie d’une présence régulière permettant de réduire l’isolement des seniors. Pas question toutefois de se transformer en aide-soignant, une charte existe pour encadrer au mieux cet échange. Pour trouver ce type d’habitation, il est possible de passer par des associations telles que digi38.