En matière d’environnement climatique se précise ces dernières années. La COP26, conférence sur les changements climatiques, qui se tient à Glasgow en novembre 2021 est l’occasion de découvrir cinq métiers pour contribuer à sauver le climat. Des métiers d’avenir et porteurs pour les jeunes actuellement en études ou bientôt diplômés. Des professions dans des domaines aussi variés que le droit, les sciences et techniques.

  • Climatologue, météorologue

La lutte contre le réchauffement climatique, tout comme l’invention de solutions pour s’adapter aux changements, a besoin de scientifiques et de chercheurs très pointus : météorologues, chercheurs en sciences du climat…Le météorologue utilise ses compétences en mathématiques, en physique et en chimie pour décrypter les phénomènes atmosphériques et prévoir le temps qu’il fera. Le paléoclimatologue étudie plus particulièrement les écosystèmes et les climats passés pour mieux comprendre les crises écologiques et les extinctions d’espèces. Reconstituer les variations globales de températures depuis 550 millions d’années est un savoir précieux dans la lutte actuelle contre le réchauffement climatique. En France, l’École nationale de météorologie de Toulouse recrute des futurs ingénieurs spécialistes de la météorologie et du climat après une classe prépa scientifique ou une licence de sciences.

  • Expert en géo-ingénierie

Créer des barrages pour endiguer la fonte des glaciers, déverser des solutions alcalines dans les océans pour absorber le CO2, injecter du dioxyde de soufre dans la stratosphère pour bloquer une partie du rayonnement solaire… La géo-ingénierie désigne l’ensemble des techniques imaginées pour modifier le climat et l’environnement de façon volontaire et à grande échelle. Bref, il s’agit de manipuler la nature pour sauver la planète. Certains y voient des méthodes d’apprentis sorciers jouant avec le feu. D‘autres jugent la géo-ingénierie comme une alternative scientifique radicale pour parvenir à bloquer le réchauffement climatique. Toutes les formations d’ingénieurs peuvent mener à cette activité.

  • Ingénieur en décroissance

Le métier d’ingénieur en décroissance est émergent et reste en grande partie encore à inventer. Les activités humaines jouant un rôle dans le réchauffement climatique, l’ingénieur en décroissance met au point des solutions moins voraces en énergie. Il peut s’agir de concevoir des systèmes d’énergies renouvelables, de recommander des modes de vie plus simples, d’œuvrer pour la relocalisation d’activités économiques et ainsi réduire les transports de marchandises polluants. Bref, il contribue ainsi à un environnement plus sain. 

  • Juriste en environnement

Ce professionnel du droit a pour mission de mettre en conformité l’entreprise avec la législation en vigueur en matière d’environnement. Il peut exercer aussi dans des cabinets d’avocats spécialisés, des collectivités locales ou pour des associations de défense de l’environnement. Les postes de juristes en environnement sont accessibles après un master en droit (droit public, droit des affaires, en droit de la construction et de l’urbanisme…) suivi d’une spécialisation en environnement. Ou directement avec un master en droit de l’environnement de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l’université Lyon 3 ou Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.

  1. Éco-gestionnaire 

Profil polyvalent, l’éco-gestionnaire pourrait piloter localement l’ensemble de services mutualisés, et collaboratifs pour l’immobilier. Par exemple, ses activités pourraient tourner autour de la végétalisation des quartiers, assurer les prêts entre les habitants et la location de matériels (comme des vélos), veiller sur les personnes vulnérables lors de périodes de canicule, ou encore mettre en relation des projets de rénovation proches. Plus généralement son rôle est d’identifier les besoins du quartier, trouver des solutions adaptées et participe à créer du lien social.

  • Energy manager 

Il veille à l‘efficacité énergétique. Qu’il soit dans un bureau d’études, une entreprise, une usine, une administration ou une collectivité locale, son rôle principal est d’optimiser les consommations d’énergies. Un poste devenu stratégique. C’est notamment vrai dans le bâtiment, où les ingénieurs en génie climatique (température et qualité de l’air) sont très recherchés. Si les postes de chefs de projet exigent un niveau bac + 5 et au moins un an d’expérience, moyennant des salaires entre 38 et 45000 euros annuels, les fonctions de chargé d’études, chargé d’affaires ou commercial en efficacité énergétique sont accessibles avec bac + 3 (autour de 30000 euros par an pour la France), à condition d’avoir de bonnes connaissances en certificats d’économie d’énergie (CEE).