Times Higher Education a publié au mois d’avril 2019 son classement mondial des établissements d’enseignement supérieur en fonction de leur impact écologique et en matière de développement durable.

La Nouvelle-Zélande en tête

Ce classement a porté sur 462 universités réparties dans 76 pays différents. Concernant la faisabilité, douze critères ont été pris en considération parmi lesquels les actions mises en place par l’université pour lutter contre le réchauffement climatique, l’innovation en matière de recyclage ou encore le bien-être au sein de l’université En matière d’établissement écologique, c’est l’Université d’Auckland en Nouvelle-Zélande qui arrive en tête de l’université qui contribue le plus au développement durable. Elle est suivie du Canada avec deux établissements respectivement à la 2ème et 3ème place : Mc Master University et University of British Columbia. Le Royaume- Uni vient clore ce Top 5 des universités les plus écologiques avec The University of Manchester à la 4ème position et King’s College London en 5ème place. Le Japon est le pays le plus représenté au classement général, avec 41 universités, suivi des États-Unis et de la Russie. Par ailleurs, on observe aussi une forte présence des universités canadiennes, britanniques, suédoises et australiennes. Deux universités suédoises figurent en effet dans le Top 10 : University of Guthenburg à la 6ème place et KTH Royal Institute of Technology de Stockholm à la 7ème place.

Et les universités françaises ?

Sur les 462 établissements figurant dans ce palmarès, seulement neuf sont français. L’Université d’Aix-Marseille est le premier établissement français en matière d’écologie ; elle se situe à la 43ème place grâce à ses actions concernant les éco-gestes en matière d’économie d’énergie. Centrale Nantes et l’université de Nantes arrivent en 101ème position. Les autres établissements classés sont l’Ecole polytechnique (201ème place), l’IMT Atlantique (201-300), l’université de Montpellier (201-300ème place), l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (201-300ème), l’Insa Lyon (301+) et l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (301ème place).

Les métiers de l’environnement promis à un bel avenir

D’une façon générale, les métiers liés à l’environnement et au développement durable sont amenés à se développer dans les prochaines années. On assiste ainsi à l’émergence de nouveaux secteurs d’activité dans la chimie verte et dans le Génie écologique. Il existe en effet de plus en plus de formations dans le domaine de ce qu’on appelle la Green chemistry. Les étudiants y acquièrent les compétences pour élaborer des produits chimiques dans le respect de l’environnement et dans les principes du développement durable. Ainsi, dans l’industrie chimique, la tendance aujourd’hui est de plus en plus à utiliser des matières premières renouvelables et de moins en moins de produits de synthèse dangereux et toxiques. Les métiers liés à l’éco-conception, au recyclage et à l’économie verte sont appelés à être de plus en plus demandés sur le marché du travail. On assiste aussi à l’émergence de formations alliant informatique et écologie. Il existe par exemple des Masters en Modélisation en écologie qui portent sur les techniques numériques de modélisation appliquées au domaine écologique. Les débouchés professionnels sont très divers et vont de l’industrie pharmaceutique à l’agroalimentaire en passant par la biologie et même l’industrie automobile.