En cette période de confinement pour cause de pandémie de Coronavirus, il n’est pas inutile de se pencher sur nos comportements alimentaires. La nutrition joue en effet un rôle important sur notre état immunitaire et donc notre santé. Une occasion aussi de découvrir la filière d’études en sciences des aliments.

Qualité de l’alimentation, il en va de notre système immunitaire

En cette période de confinement généralisé pour cause de pandémie de Coronavirus, on insiste beaucoup, et à juste titre, sur les gestes barrières pour se protéger et protéger les autres. Rappelons d’abord ces mesures de protections vitales : se laver très régulièrement les mains, tousser et éternuer dans son coude ou dans un mouchoir, saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades, porter un masque lorsque l’on est de sortie pour un motif nécessaire. Il est aussi un autre aspect de la santé publique à prendre en considération, à savoir la qualité de notre alimentation. Celle-ci a une influence directe sur notre système immunitaire. Celui-ci est défini par l’Institut National du Cancer en France comme étant l’ensemble des cellules, des tissus et des organes qui assurent la défense de l’organisme contre les agents extérieurs, notamment infectieux. Regardons y de plus près.

Bien manger, c’est mieux se protéger contre les virus

Certes, il n’a jamais été prouvé scientifiquement et médicalement qu’un type d’aliment déterminé empêche l’apparition d’une infection, c’est-à-dire la pénétration dans le corps d’un micro-organisme comme une bactérie, un microbe ou un virus susceptibles de provoquer un problème de santé. Ceci dit, on peut renforcer notre système universitaire par une alimentation saine et équilibrée. Conseil préliminaire : lavez-vous bien les mains après avoir fait vos courses, le virus survit pendant quelques heures sur les surfaces inertes comme les emballages alimentaires. Ensuite, en cette période de confinement, il est important de garder la structure de base, à savoir 3 repas quotidiens. Ensuite, entre les repas, éviter le grignotage intempestif auquel pousse l’oisiveté. En revanche, une collation, c’est-à-dire un aliment léger comme un fruit, c’est permis.

  • Prendre le temps de cuisiner, seul ou à plusieurs

Pourquoi ne pas profiter de cette période chez soi pour prendre le temps de cuisiner ? Privilégiez les féculents pour le déjeuner. Il s’agit d’aliments d’origine végétale qui ont un apport énergétique important qui se libère progressivement. En outre, ils sont d’un faible coût économique. Le pain est un excellent féculent ; on trouve aussi les légumes secs comme les haricots blancs et rouges, les lentilles, flageolets, fèves et n’oublions pas les populaires pâtes. Il est recommandé par les nutritionnistes de mélanger les féculents avec des légumes, alors pourquoi pas un plat de pâtes aux brocolis ? Quant aux protéines d’origine animale comme la viande rouge, vous n’êtes pas obligé d’en manger tous les jours En revanche, vous n’abuserez jamais de poisson ! Enfin, si vous êtes parents, faites participer vos enfants à la préparation des repas. Les bonnes habitudes se prennent très tôt !

La nutrition est une science paramédicale, le saviez-vous ?

En matière d’études à l’étranger, il existe de nombreuses formations universitaires et paramédicales ayant trait au domaine de la nutrition. Ainsi, en France, l’université de Montpellier propose un master en Nutrition et sciences des aliments. Il s’agit d’un cursus qui permet aux étudiants d’avoir les compétences pour assurer la qualité et la sécurité des aliments, d’analyser une situation nutritionnelle globale d’une population et de concevoir avec précision des programmes d’intervention ou encore d’acquérir les connaissances nécessaires à la recherche en nutrition ou dans les compléments alimentaires. La maîtrise des techniques d’investigations épidémiologiques est également au programme des enseignements. Quant à l’université de Bordeaux, son offre de formation comprend un master en Nutrition humaine et Santé en partenariat avec l’université Laval au Canada. Il s’agit d’un parcours qui adopte une approche pluridisciplinaire abordant de multiples facettes de la nutrition humaine en rapport avec le domaine santé et médical. On y apprend particulièrement les techniques pour la création de produits à valeurs nutritionnelle ajoutée. Enfin, citons l’université Rennes1 qui propose un master nutrition et sciences des aliments parcours : innovation procédés en industries alimentaires. Il s’agit d’un cursus essentiellement orienté sur la Recherche & Développement en laboratoire.

Formations paramédicales : le métier de nutritionniste

N’oublions pas les formations paramédicales et la spécialité de nutritionniste. Celui-ci est un expert en nutrition dont le rôle est de prévenir, dépister et traiter les maladies de la nutrition comme le diabète, l’obésité ou l’anorexie. Sa connaissance précise de la composition des aliments lui permet de prodiguer des conseils à ses patients ou encore d’établir un programme nutritionnel pour un régime adapté. Le nutritionniste doit avoir un sens du diagnostic avancé. En France, on trouve des formations de Diplôme Universitaire-DU en Nutrition et Diététique. C’est ainsi le cas de l’université Clermont Auvergne qui propose un cursus d’un an en ce domaine. Il existe aussi des DUT Génie biologique option Diététique. Sachez que ce domaine est en constante évolution avec les recherches médicales et de laboratoire. Une mise à jour régulière des connaissances se fait. Confinement vôtre…