L’attractivité des études supérieures en France pour les étudiants étrangers reste bien présente, avec en tête des raisons de ce choix : la qualité de la formation, la connaissance de la langue française, la réputation des établissements, des formations et des enseignants en France, la valeur des diplômes,  et l’intérêt culturel de la France.

Cependant, les étudiants étrangers sur place, regrettent les difficultés rencontrées. Les étudiants étrangers ayant poursuivis des études supérieures en France émettent des critiques qui touchent, à la possibilité de rester travailler en France, au coût et à la faiblesse des offres de logements, aux procédures administratives lourdes et trop contraignantes, et au coût de la vie en général….

L’accueil en France reste très mitigé..

Ainsi, pour l’étudiant étranger, les premières difficultés concernent tout d’abord l’accueil au sein même de l’université. Si certains établissements font des efforts, ce n’est pas encore le cas de tous, et l’étudiant étranger débarque ainsi dans un pays inconnu envers lequel il va souvent devoir faire preuve de “débrouillardise”.

Le logement de l’étudiant est également très souvent un vaste problème…
Les chambres universitaires étant en nombre très insuffisant, les étudiants se tournent vers le secteur privé. Pourtant, les loueurs se méfient des étudiants étrangers et sont très restrictifs quant aux conditions de caution, et de bail.…

Le principal point noir : l’administration

Les informations pratiques à l’arrivée restent, elles aussi, très moindre, et ainsi, en matière de transport, d’orientation, de vie courante, l’étudiant doit souvent faire face seul à ses recherches et à ses difficultés variées…

L’énorme difficulté la plus reconnue, est celle des démarches administratives et notamment celles qui concernent l’administration préfectorale pour obtenir le titre de séjour, des démarches complexes, souvent mal organisées, et donc très difficiles à suivre pour le nouvel arrivant. De même, ouvrir un compte en banque ou demander le soutien financier de la CAF peut être un véritable parcours du combattant.

De plus, comme l’étudiant étranger dispose d’un niveau de français assez moindre, il se trouve obligatoirement confronté aux difficultés de pouvoir remplir facilement tous les formulaires qui lui sont demandés. Pour ne rien arranger, les personnels des préfectures et des ambassades sont souvent réputés pour leur mauvais accueil.

On peut donc clairement dire que l’orientation de l’étudiant étranger dans ces divers labyrinthes reste donc difficile.

Bien souvent et dès son arrivée l’étudiant étranger doit aussi faire face à ses obligations qui concernent aussi sa rentrée universitaire, et là encore la langue peut rendre les choses un peu trop compliquées. La culture est très différente, et un travail d’adaptation va devoir être entrepris. Enfin, l’étudiant qui doit faire face au financement de ses études va également être confronté aux difficultés de trouver un petit travail d’appoint…

“Avec une telle politique, la France aurait renvoyé chez elle cette jeune étudiante polonaise, Maria Sklodowska, qui a offert à la France deux prix Nobel sous le nom de Marie Curie !”…